jeudi 26 septembre 2013
samedi 8 juin 2013
Agnès Sorel, Dame de Beauté. La première favorite d'un roi de France
1- Son gisant au Château de Loches
2- La Vierge de Melun (Jean Fouquet)
3- Le portrait de Fouquet
Immensité du front, nez tendre et lèvres
douces, c'était la "plus belle femme de son temps".
Ce visage si
lisse parait intact et juvénile sur son gisant fait à partir de son masque
mortuaire(3), celui d'une femme de vingt-huit ans
Agnès Sorel, fut la favorite du roi Charles
VII.
Elle est morte d'une intoxication
au mercure, après l'accouchement de son quatrième enfant, en 1450, sans doute
empoisonnée par son médecin à la solde de celle qui voulait prendre sa
place.
A partir des informations partielles et
partiales que nous avons sur cette femme célèbre à l'aura mystérieuse, la
morphopsychologie peut-elle nous apporter des informations complémentaires,
infirmer ou confirmer ce que l'on sait d'elle[1].
4-Les restes du crâne d'Agnès Sorel :
5-Reconstitution du visage d'Agnès Sorel superposé aux
restes de son crâne et de sa statue recumbent. Crédits: dessin-modèle et photo
par Philippe Charlier/CHRU De Lille - 2005
Des portraits que nous possédons et de ses restes osseux (4), analysés
par le Professeur Charlier[2],
nous pouvons constater un certain nombre d'invariants, un front
particulièrement bombé et volumineux, même si elle en augmentait la proportion
en l'épilant[3]; des
pommettes fines et un peu écrasées; un manque total d'enfoncement des traits
dans le masque (verticalisation), les yeux du coup sont un peu saillants comme
le nez et la bouche; une mandibule affinée, avec une légère avancée du menton.
6-Masque mortuaire d'Agnès Sorel conservé
à l'Hôtel Lallemant à Bourges
Le portrait de Fouquet (3) et son masque mortuaire (6) la montrent cependant
plus en chair que la "Vierge de Melun" (2) peinte d'après son gisant (1), sculpté lui-même d'après son
masque mortuaire(6).
Le
tempérament :
Quatre éléments morphologiques vont être importants
pour le caractériser :
Un visage expansif (dilaté), en courbes douces sur une ossature fine[4],
qui signe une femme extravertie, souple et adaptable,
L'aérodynamisme du profil (flèche
verte) bien projeté en avant des
oreilles, est en corrélation avec une femme dynamique, curieuse, cherchant à
évoluer, pleine de projets et d'enthousiasme juvénile.
La tendance réagissante,
c'est à dire la grande place que prend le triangle de communication (en jaune),
par rapport à l'ossature, rejoint la dilatation générale et entraine un besoin
de stimulation constantes de son milieu, qu'on l'étonne et lui change les idées.
Elle aime échanger, être au courant de tout. Cela peut donner une impression
d'excitation, de plaisir enfantin d'être au courant de tous les ragots et de
les colporter. Elle adore bavarder, de choses futiles, mais aussi d'art et de
culture (nous verrons plus loin pourquoi, dans les capacités intellectuelles).
Elle est intéressée par tout ce qui était nouveau, ce qui est à la mode et aime
aussi la lancer (l'aérodynamisme).
Il y a très peu de verticalisation du profil et
d'enfoncement des yeux-nez-bouche dans le masque. Les yeux sont grands et
saillants, le nez est aussi sur une légère bosse, montrant que les sinus
maxillaires ne sont pas déprimés (flèche), ce qui est particulièrement visible
sur son crâne (4). Seule la bouche montre une bonne occlusion, tout en restant
douce et charnue. Cette verticalisation, pratiquement absente, aurait permis
une régulation et une maturation de ses élans. Comme en plus il n'y a pas d'antagonismes notables dans sa
morphologie[5], nous
en déduisons une séduction charmante de femme-enfant, son amour d'elle-même et
son besoin insatiable de beaux atours qui la mettraient en valeur et lui
permettraient de se donner en spectacle.
Faisons l'hypothèse
d'un caractère spontané et primesautier, d'une femme gaie et enthousiaste avec
un besoin permanent d'être admirée et valorisée (le manque de dépression des
sinus). Le besoin de séduire devait la rendre particulièrement charmeuse et
câline, adaptable comme un caméléon aux demandes, même inconscientes, de
l'interlocuteur dont elle voulait se faire aimer. En quelque sorte, nous
pouvons dire qu'elle n'a pas de personnalité propre, c'est une fleur de
printemps qui déploie ses pétales au soleil pour recevoir le maximum de chaleur
en retour, d'admiration
pour son charme et sa beauté Elle devait montrer une soumission et une adaptabilité totale et souriante aux
demandes du roi, dans son souci de lui plaire. De plus, ce besoin de séduire à
tout prix est un très bon stimulant pour développer les qualités demandées par la
cour.
Il y peu d'agressivité, si ce n'est celle,
peut-être, de se plaindre, quand ses
besoins d'amour et de reconnaissance ne sont pas étanchés par ceux qu'elle aime
Son contact, indiqué par les formes rondes de
son modelé, à la tonicité douce et féminine, ce que confirme le léger double
menton vénusien, devait se faire de
façon douce et séductrice, plus dans la réceptivité attractive. Elle devait
avoir un rythme naturel, un peu nonchalant qui irait aussi avec un étage
instinctif arrondi. Seuls les méplats latéraux donnent un peu de directivité.
L'alliance des deux tendances passives et actives devait lui donner l'art de se
mettre en scène pour attirer celui qui l'intéressait et "se laisser
séduire", comme par hasard.
Les trois étages
semblent assez équilibrés dans leur expansivité, mais le cérébral domine.
Malgré l'épilation[6], il est
démesuré et parfaitement rond. Il est suivi de l'affectif, moins expansif, les
pommettes sont un peu aplaties, et le nez est droit et bien projeté. L'étage
instinctif arrive en troisième position, très légèrement plus étroit, mais
projeté. Sur la reconstitution faciale, son masque mortuaire et les portraits
de Fouquet, il est large et plus solide que sur la Vierge de Melun où elle
baisse la tête, ce qui l'amoindrit.
La communication et
l'affectivité :
La très grande ouverture du triangle de
communication, l'étage affectif expansif au nez important et bien projeté nous
indique une femme avide d'échanges, une grande capacité de communication,
un réel plaisir à être dans l'échange, à vouloir tout savoir de son
interlocuteur et à se révéler sans réserve.
Elle est sans doute exagérément
extravertie, c'est à dire se nourrissant des bruits et commérages. Elle
dépendait des stimulations de son milieu et se serait étiolée dans la
solitude.
Son besoin d'être aimée et protégée est important,
elle donne sans doute beaucoup d'affection
et s'attend à en recevoir de même, une affection câline marquée par
des gestes tendres et maternels tels que ceux qu'elle voulait recevoir.
Ceci doit être modulé par sa très grande capacité
d'adaptation et son intuition (voir les capacités intellectuelles) qui lui
permettait peut-être de sentir s'il fallait ou non s'exprimer. Elle avait
sans doute une capacité mimétique à s'intégrer dans les us et coutumes de
la cour pour en recevoir les signes
d'intégration et d'approbation.
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3-Le portrait par Fouquet, sans doute le plus ressemblant
En effet, une des grandes caractéristiques qu'entraine
le manque de recul des sinus frontaux est le besoin
d'appartenance, de s'intégrer au milieu pour que l'on s'y sente comme dans sa
famille. Du coup, les us et coutumes sont appliqués de façon très docile, ainsi
que l'éducation que l'on a reçue. A son époque, une jeune fille de bonne
famille se devait d'être timide et les yeux baissés, ne prendre part à la
conversation que si on l'y invitait. Donc, si elle savait rester silencieuse en
public, elle devait être vive et bavarde avec les amies de son âge, d'une
grande spontanéité. C'est sans doute aussi ce qui devait être très
rafraichissant pour le roi. Il est décrit comme un introverti très taiseux,
contrefait et mal dans son corps. Il avait appris à dissimuler toutes ses
pensées et ses émotions. Cette jeune-fille gaie et spontanée qui disait tout ce
qui lui passait par la tête et, sans doute, tous les cancans qu'elle entendait,
savait le distraire, lui faire oublier ses soucis. Dans l'intimité,
prenait-elle sans doute plus d'initiatives (dilatation, aérodynamisme et projection
du nez) pour le faire sortir de sa réserve et lui offrir une sensualité tendre
et sans complexes.
Par contre, son manque de protection affective
a dû la faire souffrir. Car toute forme de rejet, d'abandon ou même de critique
devait être vécue comme une dépréciation de sa personne, elle devait alors se
sentir dévaluée et perdre sa confiance en elle-même. Elle avait peu de défense
contre l'agressivité et ne savait pas se protéger, sauf par la séduction ou la
fuite.
Ce manque de protection la rendait aussi sans
doute très "gentille" avec son entourage, aussi attentionnée qu'elle
voulait qu'on le soit avec elle. La sensibilité due à une peau très fine la
rendait perméable aux atmosphères et à l'état émotionnel de son entourage. Si
on fait l'hypothèse que les narines étaient plus lourdes et un peu fermées
comme dans le portrait de Fouquet, de l'hypo-sensibilité à l'émotionnel de son
interlocuteur l'aurait alors protégé un peu, mais la finesse de la peau et les
yeux très globuleux infirment cette hypothèse.
L'étage instinctif est légèrement en retrait par rapport aux deux autres, le modelé doux et vénusien (double menton), avec une bouche tendre aussi et charnue, bien dessinée et tenue, parait plus
importante dans la reconstitution faciale et les
portraits de Fouquet que dans les deux premiers portraits (1 et 2) qui la
montrent avec le menton baissé, portrait idéalisé conforme
aux représentations de la Vierge.
Ne l'ont-ils pas été pour diminuer une mandibule moins "féminine"
pour les canons de l'époque. Cela nous indiquerait (avec l'aérodynamisme) une composante
masculine, c'est à dire plus d'affirmation personnelle, de l'ambition et de
l'acquisivité, ce qui expliquerait mieux son ascension et qu'elle ait réussi à
se maintenir dans sa position, malgré les intrigues.
a- Les
aptitudes volontaires et la vie instinctive:
Nous venons de voir que cette mandibule est en
corrélation avec de l'affirmation personnelle, de la volonté d'obtenir ce
qu'elle veut (avec la tenue de la bouche) et aussi de l'ambition Elle est
sensible à l'émulation, elle aime gagner, être la première. Elle aime aussi posséder,
de belles choses comme nous l'avons vu et sans doute acquérir une sécurité pour
elle et sa famille. Nous pouvons lui faire confiance d'avoir su manœuvrer pour
obtenir sa "terre de Beauté", sans donner l'impression d'être
intéressée. Le modelé doux et un peu atone lui apportant beaucoup de douceur
dans les gestes, un peu d'indolence dans une façon de ne jamais s'imposer.
Cela pouvait peut-être aussi la rendre plus "intelligente",
car il y a un équilibre qui se fait entre le pragmatisme que donnent cet étage
et le côté plus évaporé de l'alliage entre son étage cérébral intuitif, son étage affectif naïf et confiant et sa communication
excessive. Elle peut jouer au personnage de femme-enfant, en y voyant très bien
son intérêt. Mais elle ne peut certainement pas être cynique, car bien trop
dépendante, manquant de recul comme nous l'avons vu plus haut. Si elle est
influencée par sa famille, par exemple, pour obtenir des faveurs, elle ne saura
leur résister.
Il faut rajouter que sa chair "vénusienne"
douce et particulièrement fine, ainsi que le joli dessin de sa bouche et de ses
traits lui donnaient l'envie de faire des choses pour ceux qu'elle aimait avec
goût et délicatesse, faisait-elle de la tapisserie, de la broderie, ou de la
musique? On sait aussi qu'elle aimait cuisiner.
Pouvons-nous rajouter que cette bouche lui
faisait peut-être préférer la qualité à la quantité, choisissant avec un soin
esthétique sa nourriture. Le muscle orbiculaire de la bouche étant puissant, il
indique de l'avidité. Est-elle restée très mince parce qu'elle contrôlait sa
nourriture et faisait de l'exercice ou bien est-ce son infestation d'ascaris[7]
qui l'empêchait de grossir, bien qu'ayant eu plusieurs grossesses.
L'Intellect:
L'étage cérébral
est parfaitement rond et très haut, les yeux sont grands aussi, sans abritement.
Les méplats temporaux la rendent plus active dans sa recherche d'informations.
Cela va entrainer une intelligence primesautière, avide d'informations. Elle
retient facilement ce qui l'intéresse avec une mémorisation mimétique et
particulièrement développée. Elle a donc une intelligence intuitive qui
fonctionne par associations d'idées, très primesautière, peu séquentielle[8]
et organisée.
La pensée saute d'une idée à l'autre, lui permet de faire plusieurs choses à la fois ou de suivre plusieurs conversations, sans que cela lui pose problème. La tenue de la bouche, élément de contrôle
de son
comportement, lui apporte tout de même un peu d'organisation dans sa vie. Ses
capacités intuitives devaient être renforcées par une fusion symbiotique avec
ceux qu'elle aimait qui lui permettre de "deviner" assez bien leurs
besoins que leur état d'esprit.
Elle est capable
d'assimiler une grande quantité d'informations, surtout si c'est valorisé par son milieu et de le restituer
avec beaucoup d'à-propos, mais sans esprit critique ni recul. Sa grande mémoire
va aussi lui faire retenir tout ce qui peut lui servir pour se faire bien voir,
attirer l'attention et l'admiration de son entourage (motivée par son besoin de
reconnaissance)
Elle avait une
très grande imagination et une capacité à se projeter dans le futur avec une
limite poreuse entre le rêve et la réalité, elle inventait peut-être beaucoup
et se racontait de belles histoires romantiques ou les racontait à son roi qui
resta fidèle à cette belle Shéhérazade.
La finesse des
traits, le bombé sous le sourcil et le dessin de la bouche joliment ourlée nous
donnent aussi un sens esthétique de la forme qu'elle devait croiser avec son
imagination et son besoin d'être à la mode ou de la lancer pour s'entourer et se vêtir de belles choses. Cela la rendait
aussi sensible à toutes les formes d'art, ce qui lui a permis de les favoriser.
Conclusion
:
Le portrait
idéalisé de la Vierge de Melun et celui qu'en fait Jean-Christophe Rufin[9]
d'une femme qui représente plus son idéal féminin qu'une femme réelle,
contraste avec celui d'une Agnès plus incarnée et complexe qu'une analyse
morphopsychologique nous entraine à découvrir.
2- La Vierge de Melun
(Jean Fouquet)
Jeune
femme gaie, ambitieuse, douce et communicante douée, manœuvrant par ses seules
qualités d'intuition et de charme pour s'élever au plus haut niveau, pour une
femme de son époque. En effet, alors, les possibilités pour une femme de
s'élever plus haut que sa condition étaient obtenues soit par l'influence et
les intrigues de sa famille pour la marier à un parti inespéré, soit par des
qualités de sainteté qu'il fallait savoir faire reconnaitre. Elle est la
première à avoir défriché le chemin qui mène à devenir l'épouse de cœur du roi
et ainsi acquérir un pouvoir rare pour les femmes avant notre époque.
Quelques citations :
«Elle avait le plus beau visage qu'on puisse
voir.»(Le pape Pie II)
"Oncques, en aucun pays
reine tant belle ni divine ne fut. Et comme, entre les belles, elle était
tenue pour la plus belle du monde, elle fut appelée damoyselle
de Beauté… » Jean
Chartier, chroniqueur officiel de la cour.
"Charles en devient
si "assoté" qu'il ne put bientôt plus se passer d'elle "ni
au lit, ni à table, ni au Conseil."
"Elle
avait plus beaux parements de lits, meilleure tapisserie, meilleure
vaisselle, meilleurs bagues et joyaux, meilleure cuisine, meilleur tout
!"
"Elle puise
ses folles toilettes dans les trésors d'Orient de son ami Jacques Cœur, le
grand argentier des besoins du roi. Devant ses robes "avec des
ouvertures par-devant", l'archevêque de Reims se voile la face. En
écartant les doigts. "On voit les tétons, tettes et seing!"
Elle aime aussi exercer des talents culinaires. Quelques recettes portent
aujourd'hui son nom".
[1] Lire le très beau roman de Jean-Christophe
Rufin, qu'il consacre à Jacques Cœur :"Le Grand Cœur" ed. Gallimard
2012, Il le rend amoureux d'Agnès Sorel et la décrit de façon très idéalisée,
p.276 à 322.
[2] Philippe Charlier,
« Jacques Cœur, le grand argentier », émission Au cœur de l'histoire sur
Europe 1, 11 avril 2012 Philippe Charlier,
Médecin des morts -
récits de paléopathologie, Paris,
Fayard,
2006, p. 17-37
[3] "En
réalité, l'étude microscopique de restes de cuir chevelu au niveau du front a
certes mis en évidence une épilation, mais elle remonte nettement moins haut
que les figurations de la Dame de Beauté. Pourquoi, d'ailleurs, s'épilait-elle
? Certains ont parlé de la mode
florentine,
l'épilation du front donnant un front plus bombé, conforme aux canons de la
Renaissance toute naissante. La réalité semble être tout autre... Agnès Sorel
(car il s'agit bien d'elle) avait de très grands yeux, disproportionnés
vis-à-vis de son visage. L'épilation du front permettait ainsi d'équilibrer et
d'harmoniser ses traits". Professeur Charlier, ref. ci-dessus
[4] Les restes osseux: Les muscles d'un individu
modifient la structure de l'os. Plus un individu est musclé, plus les crêtes
d'insertions de ces muscles sont prononcées. De même la masse corporelle
contribue-t-elle à la forme de l'os. Les tissus mous imposent leur forme aux
tissus durs. Corpulence d'Agnès: très
fine sauf au niveau des cuisses et de la poitrine.
[5] La réagissance n'est pas une disharmonie puisque son cadre est dilaté.
La loi d'équilibre et d'harmonie, décrite par le Dr Corman, démontre comment le
manque d'antagonismes et en particulier de dissymétrie fige la personnalité
dans un stade narcissique ou enfantin. Il n'y a pas de "différence de
potentiel" qui l'obligerait à murir.
[8] La rétraction frontale dans l'étage cérébral mais aussi dans le reste
du visage apporte des capacités de hiérarchisation des tâches et des problèmes.
Son manque ne donne pas cette organisation mais une capacité à faire plusieurs
choses en même temps et comme les choses se présentent
[6] Voir note 3
[7] L'analyse de ses restes montre une grande infestation aux ascaris qui devait beaucoup l'affaiblir. Elle fut traitée par
"l’association du vif-argent (le mercure) avec la fougère mâle, classique
dans la pharmacopée médiévale, mais les quantités employées en thérapeutique
sont normalement beaucoup moindres (de l’ordre de 10000 à 100000 fois moins que
le dosage observé dans les phanères d’Agnès)", donc l'hypothèse d'un
empoisonnement volontaire peut être
retenu. http://pathographie.blogspot.fr/2007/06/ltude-scientifique-des-restes-dagns.html
Parmi les proches coupables idéaux
restent sa cousine germaine, Antoinette de Maignelais, qui trois mois
après la mort d'Agnès Sorel prenait sa place dans le lit du roi, et son
médecin, Robert Poitevin, qui toucha une
partie de l'héritage
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