lundi 26 mars 2012

Mohamed Merah avait-il le profil d'un fanatique?


 Portait minute de la morphopsychologie de Mohamed MERAH

Rétracté latéral très réagissant avec une très légère compensation dans l'abritement des yeux.
Double expansion affective et cérébrale, l'instinctif étant plus court et étroit.
Ce qui frappe en premier c'est l'absence de Rétraction frontale sur les deux étages inférieurs insuffisamment compensé par celle de l'étage cérébral.



C'est un jeune homme qui a besoin d'action, que tout aille vite et obtenir ce qu'il veut tout de suite. Très grande difficulté à supporter la frustration, le passage à l'acte est immédiat. 


 C'est l'histoire d'un ratage éducatif. Personne ne lui a appris à contenir ses désirs et sa toute-puissance d'enfant qui veut tout et tout de suite. On ne lui a pas appris les limites. L'impatience que lui donnent le fort aérodynamisme et le besoin de communiquer et de se mettre en avant comme s'il était le centre du monde  (très grand triangle de communication par rapport au cadre). Pour expliquer la préméditation si peu compatible  avec cette analyse, il faut la chercher dans le problème de l'identification. MM n'a pas de personnalité propre, il vit dans le regard des autres qui vont lui renvoyer une image de lui-même  acceptable ou non. Il ne sait faire que semblant et en tester de l'impact sur son interlocuteur. N'ayant pas eu de père à admirer et s'y identifier et sans doute aucune autre figure masculine positive auquel il aurait voulu ressembler pour se construire en tant qu'homme autonome et responsable, il n'a rencontré que chez les djihadistes des figures qui lui permettaient de se sentir respecté, craint, tout puissant distribuant la mort comme un Dieu. Il a joué à être le Djihadiste qui venge son peuple et surtout son orgueil blessé par un non accomplissement personnel, comme un enfant qu'il était toujours. " On aurait dit" qu'il était celui auquel il voulait ressembler, le tueur froid et impassible vengeur de son peuple, alors que c'est surtout  lui-même et son impuissance par rapport à son désir enfantin et phallique (l'aérodynamisme, le nez puissant et projeté et l'absence de verticalisation, la bouche toujours orale et trop douce) d'être le premier, le plus grand, le meilleur. Il a compensé cette blessure narcissique en devenant une figure médiatique, ce qui lui donnait ses quinze minutes de célébrité, horriblement acquises. S'il était devenu chercheur, par exemple, et avait découvert un vaccin salvateur, aurait-il eu la même couverture médiatique?